Les Visites de ParisGayVillage, imaginées en mai 2005, révèlent l’histoire et les cultures du Paris homosexuel du XVIIe siècle aux années 80. 

visite Ludo

ParisGayVillage offre le plus grand programme de visites guidées sur l’histoire des homosexuel(le)s et des homosexualités. Si San-Francisco, Londres ou Berlin proposent un Gay Guided Tour, ParisGayVillage propose un catalogue de plus d'une trentaine d’itinéraires qui ne cesse de s’agrandir… Le public est lui aussi de plus en plus nombreux d’année en année.

Ces visites guidées d'environ deux heures renversent le regard habituel sur Paris et ses environs. Elles mettent en lumière les destins d’homosexuel(le)s célèbres ou inconnu(e)s et redessinent la géographie des lieux homos de Paris (boîtes, bars, etc). Mais elles évoquent aussi les répressions qui ont touché les «bougres» et les «tribades» au cours des siècles, tout comme leurs luttes pour acquérir des droits et devenir des citoyen(ne)s comme les autres.

D’autres visites proposent de voir les grands musées parisiens et certaines expositions temporaires... avec un regard gay et lesbien, bien évidemment.

Pigalle PGV mai 2006
Visite
Mathilde Bagneux
Les visites sont animées par des révélateurs bénévoles de quartier, hommes et femmes, membres de ParisGayVillage, spécialement impliqués dans des recherches historiques sur des itinéraires qui les motivent, ou par des guides-conférenciers professionnels, eux aussi membres de l'association. ParisGayVillage organise en moyenne une à deux visites par mois de septembre à juin et une tous les dimanches en juillet et août. Consultez l’agenda pour connaître le calendrier. Nous sommes à la disposition des associations LGBT pour organiser une des visites spécialement pour leurs membres à la date de leur choix et à un tarif préférentiel.

Visite

« A la recherche du Temps Perdu » gay et lesbien dans les 2e et 3e arrondissements de Paris

Malgré le « clin d’œil » à Proust, celui-ci ne sera pas évoqué… Mais le parcours proposé sera l’occasion d’une échappée dans le Temps pour retrouver, au fil des rues et des passages, la trace de gays, lesbiennes ou bixuel.le.s connu.e.s ou moins connu.e.s : de Jean-Baptiste Lully aux deux Résistantes Andrée Jacob et Eveline Garnier, en passant, par Colette de Jouvenel, Léon Blum, Loïe Fuller ou Robert Hugues-Lambert…

(créé en octobre 2020)

Autour de la Montagne Sainte-Geneviève

Le XVIIIe siècle vit s’établir autour de la Montagne Sainte-Geneviève plusieurs cabarets où se retrouvaient les bougres et les bardaches. Au début du XXe siècle, la Montagne accueillait un des bals pour homos et lesbiennes les plus populaires de Paris. Mais c’est surtout le quartier des revendications : la Sorbonne en 68, la Mutualité et la place Maubert un peu plus tard. Et si on croisait aussi Vautrin, Verlaine, Rimbaud et Victorine Meurent (lesbienne, l’un des modèles préférés de Manet).

(créé en mai 2007)

Balade lesbienne du Louvre à la Concorde

Ce parcours permettra, via la rue de Rivoli et quelques rues adjacentes, d’évoquer plusieurs lesbiennes connues ou moins connues, comme Lucie Delarue-Mardrus, Natalie Barney, Janet Flanner, Marguerite Yourcenar ou Rose Valland…, et d’évoquer aussi des cabarets, propices aux rencontres entre femmes, désormais disparus…

(créé en mai 2014)

Dans le Paris de Jean Cocteau

Retrouvons-le dans le quartier qui a abrité sa vie, son oeuvre et ses amours entre 1910 et la Seconde Guerre mondiale : le quartier de la Madeleine.
Entre 20 et 50 ans, la vie de Jean Cocteau est riche tant sur le plan artistique qu’intime.
Passer par ses différentes adresses ou par les lieux qu’il a animés ou croqués, c’est aussi parler de ses amants, de son rapport avec Proust, de sa lutte entre classicisme et modernité, de son addiction à l’opium, de l’homosexualité dans son oeuvre …

(créé lors du cinquantième anniversaire de la mort de Cocteau en oct 2013)

Des Tuileries au Palais-Royal, ma première visite…

Les jardins des Tuileries et du Palais-Royal furent les plus importants lieux de drague et de prostitution masculine du XVIIIe siècle. C’est aussi là que l’on discutait des changements de la société juste avant et pendant la Révolution : on y parlait, entre autres, de la dépénalisation de l’homosexualité. Entre ces deux jardins évoquons César de Vendôme sur la place qui a gardé son nom, des enterrements mémorables à l’église Saint-Roch, Jean Cocteau rue Montpensier et bien d’autres choses encore … Un parcours et des hauts-lieux qui évoquent presque 400 ans d’histoires gay et lesbiennes. Idéal pour une première visite, non ?

(créé en avril 2006)

Gustave Moreau, un symboliste homo-érotique

Découvrons l’œuvre et la vie du maître du symbolisme dans l’ambiance envoûtante de sa maison-musée. « Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je sens » écrivait-il. Si l’homme est resté très discret dans sa vie, ses tableaux remplis de beaux éphèbes, de femmes dominantes et de guerriers triomphants révèlent un homo-érotisme indéniable.

(créé en décembre 2006)

Homosexuel.le.s et Résistance (visite 1)

Aux grands homos la patrie reconnaissante !

De Denfert Rochereau au Panthéon, cette visite part sur les traces très officielles de héros et héroïnes de la Résistance homosexuel.le.s ou bisexuel.le.s : Rolande Trempé, Daniel Cordier, Edith Thomas, Jean Desbordes, Rose Valland, Jean-Louis Bory, Antoinette Sachs…

Et si, et si… Jean Moulin lui-même, l’incarnation de la Résistance, le « chef du peuple de la nuit » et le « visage de la France », en était lui aussi ? Nous tenterons d’apporter des éléments de réponse à cette question jamais vraiment élucidée.

(créé en septembre 2023)

Homosexuel.le.s et Résistance (visite 2)

Aux grands homos la patrie reconnaissante !

Faisant suite à notre première visite, nous partirons sur les traces d’autres héros et héroïnes de la Résistance homosexuel.les ou bisexuel.les : Joséphine Baker, Suzanne Leclézio, Yvonne Ziegler, Claude Cahun, Marcel Moore, Pierre Herbart, Roger Stéphane, Pascal Copeau… Et nous reparlerons de Daniel Cordier et de Jean Moulin… 

(créé en juin 2024)

La beauté masculine au musée du Louvre

Le Louvre conserve des milliers d’œuvres d’art : Antiquités grecques et romaines, Renaissance, peintures et sculptures classiques, néoclassiques ou romantiques… Nombre d’entre elles célèbrent la beauté du corps masculin. Si les représentations de nus sont souvent homo-érotiques, beaucoup de portraits masculins peuvent être aussi vus comme des exemples parfaits de séduction masculine. Au cours de la visite, suivant l’humeur du conférencier, vous découvrez quelques chefs d’œuvre, et d’autres pièces moins connues, voyageant à travers les siècles et à travers leur vision de la beauté de l’homme.

(créé en janvier 2006)

La Grande Traversée

(de la rue Sainte-Anne aux Grands Boulevards) Pour se souvenir d’un des premiers grands quartiers homosexuels des années 70, et pour remonter jusqu’à la Belle-Epoque, marchons du bas de la rue Sainte-Anne aux Grands Boulevards, en passant par la Place de la Bourse, les passages couverts et la rue du Faubourg Montmartre. Night-clubs, « tasses », drague, répression et scandales de 1870 à l’orée des années 80.

(créé en octobre 2007)

La sociabilité lesbienne à Pigalle

Pigalle a été, entre la fin du XIXe siècle et les années 60, un quartier lesbien avec les premiers bars pour femmes, des tables hôtes uniquement réservées aux lesbiennes, des boîtes célèbres dans l’entre-deux-guerres et encore plus.

(créé en octobre 2012)

Le cimetière de Montmartre : quand les homosexuel(le)s se donnent en spectacle…

Cette visite permettra d’évoquer la mémoire d’un nombre important d’homosexuel(le)s ayant travaillé dans (ou pour) le monde du spectacle dont : Vatslav Nijinsky (danseur), Bernard-Marie Koltès (auteur dramatique), Henri Sauguet (musicien), mais également La Goulue (chanteuse), Lana Marconi (actrice liée à la célèbre Frede) ou Nicole Groult…
Nous ne manquerons pas, bien sûr, de nous rendre en fin de parcours sur la tombe de Dalida…

(créé en octobre 2011)

Le cimetière de Passy gay et lesbien

Partons à la découverte des tombes de Jacques-Emile Blanche, Maurice Rostand, Monsieur Antoine… (côté garçons) ou de celles de Natalie Barney, Renée Vivien ou Colette Mars… (côté filles), sans oublier quelques autres qui permettront d’évoquer des personnages ou évènements importants pour notre sociabilité (Edouard Manet, Eugénie Boyer, Claude Debussy ou Edouard Bourdet)

(créé en novembre 2012)

Le Cimetière des Batignolles gay et lesbien

Venez y découvrir, entre autres, les tombes d’Emilienne d’Alençon, du Sâr Péladan, de Paul Verlaine ou de Toyen, mais aussi celle Lina Munte ou de Georges Normandy.
La visite permettra d’évoquer les questions de genre, voire d’homophobie (notamment, devant la tombe d’André Breton)…
(créé en mai 2022)

Le cimetière du Père Lachaise : à deux pour l’éternité

Ils ou elles ont passé leur vie en couple, affichant leurs amours homosexuelles, et ont décidé de continuer à être ensemble pour l’éternité. Dès le milieu du XIXe siècle, des couples ont souhaité rester proches l’un de l’autre. Découvrons les tombes et monuments de couples gays et lesbiens.

(créé en juin 2014)

Le cimetière du Père Lachaîse féministe et/ou lesbien

Le plus grand et le plus beau des cimetières parisiens, abrite les tombes de plusieurs féministes et lesbiennes célèbres. La promenade permettra de découvrir et rappeler le destin de Loïe Fuller, Germaine Dulac ou Monique Wittig, ainsi que les combats d’Hubertine Auclert ou Christiane Rochefort pour l’émancipation des femmes.

(créé en mars 2008)

Le cimetière du Père Lachaise gay

Pour cette visite laissons de côté les stars homosexuelles qui reposent au Père Lachaise comme Wilde ou Proust.

Partons à la rencontre d’autres destins : Poulenc, Chéreau, Géricault, Hocquenghem entre autres…

Des vies éclatantes ou tourmentées, brisées trop tôt pour certaines. Un crime ici, une révolte politique là… Ces itinéraires d’hommes libres sont à (re)découvrir au fil de la balade sous les frondaisons du plus beau cimetière parisien.

(crée en mai 2016)

Le cimetière du Père Lachaise gay et lesbien

Cette visite sera l’occasion d’évoquer 2 siècles d’homosexualité au masculin et au féminin.

Partons, pour cela, à la découverte des tombes de Loïe Fuller, Sarah Bernhardt ou Françoise Raucourt … jusqu’à celles plus récentes de Patrice Chéreau ou Guy Hocquenghem. Sans oublier quelques « grands classiques », comme Rosa Bonheur, Oscar Wilde ou Marcel Proust…

(créé en juin 2018)

Le cimetière du Père Lachaise lesbien

Le plus grand et le plus beau des cimetières parisiens, abrite les tombes de plusieurs lesbiennes célèbres. La promenade permettra de rappeler le destin de Françoise Raucourt, Colette, Colette de Jouvenel (sa fille), Missy, Rosa Bonheur, Nicole Berger ou Nicole Stephane, voire d’évoquer des femmes qui ont joué un rôle dans la mémoire collective des lesbiennes, comme Danielle Messia.

(créé en août 2012)

Le cimetière Montparnasse : « ensemble pour l’éternité »

Bien avant le Pacs ou le Mariage pour tous, des gays, lesbiennes ou bisexuel(le)s (cachés ou affichés), ont souhaité rester ensemble pour l’éternité avec leur compagnon ou compagne.

Entre Louise-Joséphine Sarazin de Belmont et Yves Mourousi, cette visite sera l’occasion d’évoquer, entre autres, Wilhelm Uhde, Jean Sablon, Robert Thibier, Helen Hessel, Simone Bemussa ou Rachel Salik.

(crée en aout 2020)

Le cimetière Montparnasse : quand les homosexuel(le)s se donnent en spectacle…

Cette balade estivale permettra de découvrir les tombes et d’évoquer la mémoire d’une douzaine de lesbiennes ou de gays ayant travaillé dans le monde du spectacle (théâtre, musique, danse, cinéma ou music-hall) dont : Agnès Capri, Nicole Louvier, Rachel Salik (côté filles)… ou bien Charpini, Marcel l’Herbier, Jacques Demy ou Roland Petit (côté garçons)…

(créé en juin 2013)

Le cimetière Montparnasse gay

Cette visite permettra d’évoquer 150 ans d’homosexualité Gay, au travers de personnalités aussi diverses que : Camille Saint-Saens, Edouard de Max, Marcel L’Herbier, Charpini, Jean Sablon, Jacques Demy, Roland Petit, Arnaud-Marty Lavauzelle ou Christophe Girard… Et de voir comment une certaine visibilité, affichée ou revendiquée, s’est peu à peu mise en place.

(crée en 2013)

Le cimetière Montparnasse gay & lesbien (deux visites différentes)

De nombreux homosexuels et lesbiennes reposent au milieu des 19 ha du « cimetière du Sud ». Selon l’humeur du guide, vous découvrirez, entre autres, les tombes et les destins de Camille Saint-Saens, Henri Langlois, Charpini ou Georges Auric (côté garçons) ou bien de Gisèle Freund, Nicole Louvier (côté filles). Sans oublier ceux ou celles qui ont milité pour la visibilité homosexuelle ou pour la lutte contre le Sida.

(créé en octobre 2008)

Le cimetière parisien de Bagneux LGBT

Fort peu connu, comparé à ceux du Père-Lachaise, de Montmartre ou de Montparnasse, le cimetière de Bagneux abrite pourtant plusieurs tombes de gays et de lesbiennes ou de personnes ayant milité pour la visibilité homosexuelle. Partons à la découverte des tombes et destins de Rachilde, Gribouille, Aline Tashjian, Jacqueline Maillan ou bien Oscar Wilde, Alfred Jarry ou Jean Vigo…

Nous ne manquerons pas d’évoquer « Jésus la Caille » devant celle de Francis Carco et de rappeler devant celle de Barbara, l’engagement que cette immense chanteuse prit dans la lutte contre le Sida…

(créé en juin 2010)

Le Marais, un amour de ghetto ?

Comment s’est constitué le quartier gay du Marais ? Quelle en est son origine et comment a-t-il évolué ? En circulant d’un établissement à un autre, nous évoquerons l’histoire des homosexuels parisiens des années 80-90 : la démocratisation et commercialisation de leur sociabilité, la conquête de l’égalité des droits, la mobilisation contre le Sida… Cette visite est l’occasion de s’interroger sur le sens, la force et les limites d’un esprit communautaire. Pendant la balade, le débat est ouvert !

(Créé en novembre 2008)

Le musée Carnavalet gay et lesbien

Parcourons Paris et les siècles à travers les salles du musée Carnavalet, dédié à l’histoire de la capitale.
Tableaux, sculptures, enseignes, mobilier, maquettes permettent d’évoquer la vie homosexuelle. Notre visite explore surtout deux époques : le XVIIIe siècle et la Belle-Epoque.
Voltaire et les cabarets d’avant la Révolution… Proust et les Halles… Natalie Barney, la duchesse de Gramont ou Romaine Brooks … Jacques-Emile Blanche et René Crevel : découvrons ensemble le musée Carnavalet sur des chemins de traverse.
Une visite conçue à deux voix.

(créé en décembre 2011)

Le musée du Petit-Palais, un regard gay et lesbien

Entre un athlète grec, un « Saint-Sébastien » attribué à Pierre Puget, les femmes du « Sommeil » de Gustave Courbet, ou des œuvres évoquant Sappho, que de choses à découvrir avec un « autre regard » au Petit-Palais, le musée des Beaux-Arts de Paris (construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900).

(créé en décembre 2009)

Le Palais-Royal interlope

C’est une bulle … Un monde clos dans la ville… depuis plus de trois siècles.

Le Palais-Royal a été tout à fois un lieu de pouvoir, un forum révolutionnaire, un centre littéraire et le plus grand centre de plaisirs de Paris (un vrai bordel au sens propres et figurés !) avant de devenir un îlot chic et hors du temps.

Du milieu du XVIIe siècle au milieu du XXe siècle, les homosexuels ont activement participé à l’histoire et à la vie agitée du Palais-Royal. Retrouvons-les sous les arcades et dans les jardins …

(créé en avril 2018)

Les Champs-Elysées interlopes

Dès leur aménagement au XVIIIe siècle, les Champs-Elysées ont été un lieu de drague pour les homosexuels. Leur désertion est encore assez recente. Ils furent aussi des lieux de scandales et une promenade lesbienne réputée à la Belle-Epoque. Les rues perpendiculaires à la plus célèbre avenue du monde ont abrité de célèbres cabarets sublimant les trois sexes. Comme le chante Joe, allons nous y balader « le coeur ouvert vers l’inconnu » ;-)

(créé en avril 2011)

Les dames du XVIe arrondissement

Le XVIe arrondissement a abrité la vie et les amours de nombreuses lesbiennes entre la Belle Epoque et la Seconde Guerre mondiale. Les destins de Mathilde de Morny, Renée Vivien, Liane de Pougy, Colette, Elisabeth de Gramont entre autres, sont au programme de cette balade dans un arrondissement pas si souvent parcouru.

(créé en novembre 2007)

Les Halles gay

Les Halles de Paris ont été de tout temps un lieux fréquentés par les homosexuels.
C’est dans ce quartier qu’ont été arrêtés les derniers condamnés à mort pour homosexualité en 1750. Les Halles de Baltard furent aussi un lieu de rencontres et de fantasmes pour de nombreux homosexuels attirés par la virilité des travailleurs du Carreau. Puis les Halles furent le quartier gay de Paris dans les années 1980 …
Nous évoquerons ces aspects de la vie homosexuelle du « ventre de Paris » autour des thèmes du crime, de la virilité et du business gay … Cette visite nous conduira de la rue Montorgueil, en passant par le carreau des Halles jusqu’à la rue de la Ferronnerie.

(créé en novembre 2014)

Les lesbiennes de la Rive Gauche

Entre 1900 et 1940, la Rive Gauche a accueilli, entre le Luxembourg, Odéon, et Saint-Germain-des-Prés, de nombreuses lesbiennes (artistes, journalistes, femmes de lettres…).

Françaises ou Américaines pour la plupart, elles ont eu une influence importante sur la vie intellectuelle parisienne, et, en couples ou célibataires, ont mis en place tout un réseau de sociabilité lesbienne…

Partons sur les traces de Gertrude Stein et Alice Toklas, Adrienne Monnier et Sylvia Beach, Natalie Barney et Romaine Brooks, Djuna Barnes, Janet Flanner ou Eileen Gray…

(créé en novembre 2006)

Mes années 80

Avec cette visite, nous inaugurons des parcours plus personnels qui nous emmènent dans la vie gay de personnalités de la communauté. C’est leurs Paris, leur expérience, leurs souvenirs que nous découvrons (ils rejoignent sûrement à certains moments les nôtres !) Entre 1979 et 1982, le Paris Gay vit une époque charnière de son histoire : les lieux de rencontre des homosexuels vont sortir du placard et se démocratiser. Les gays récoltent les dividendes des luttes des années post-68 et ne connaissant pas encore le Sida. Hervé Latapie, aujourd’hui Taulière de la Boîte à Frissons au Tango, vous raconte cette histoire en y mêlant ses souvenirs de jeunesse.

(créé en avril 2008)

Montmartre 1900, l’avant-scène des invertis

Montmartre, entre le boulevard et la butte, fut un haut-lieu des nuits homosexuelles autour de 1900. Des cabarets, brasseries et music-halls recevaient des lesbiennes émancipées ou des garçons se cherchant ouvertement. Certains music-halls connurent le succès sur fond de scandale homosexuel. Sur les boulevards, les « petits jésus » raccrochaient le client et ne s’appelaient pas tous Jésus la Caille. Mais Montmartre fut aussi le refuge de nombreux artistes homosexuels à la même époque. De Pigalle à la butte, les invertis se montraient au grand jour entre mépris, fascination et rejet.

(créé en mai 2006)

Quais rive gauche : une farandole de destins LGBT

Sur 500m à peine, du quai Conti au quai Voltaire, de nombreux homosexuel(le)s ont occupé les hôtels particuliers s’affichant comme une façade du faubourg Saint-Germain sur la Seine : Montherlant, Noureev, Lucie Delarue-Maldrus ou Suzy Solidor par exemple…
Ces quais ont aussi été des lieux de drague courus au XVIIIe siècle, sans compter la présence de l’école des Beaux-Arts et de son enseignement des « académies ».
En peu de pas, une riche histoire homosexuelle et homo-érotique !

(créé en juin 2019)

Saint-Germain-des-Prés, le quartier homo des années 50 et 60

Entre le Café de Flore, le Drugstore et le Fiacre, la vie homosexuelle vibrait de mille rencontres dans les années 50 et 60. «Ici Paris » titre même que le 3ème sexe a envahi Saint-Germain-des-Prés ! Mais la vie homosexuelle du quartier ne se résume pas à ces deux décades. L’Affaire Deschauffours marque la rue de Bucy au XVIIIème siècle, les personnages homos et lesbiens du « bois de la nuit » (le célèbre roman de Djuna Barnes ) envahissent la place Saint-Sulpice et Balzac installe aussi Lucien de Rubempré et Vautrin à Saint-Germain…

(Créé en mars 2009)

Trois cents ans d’histoire homosexuelle au fil des rues, dans le centre de Paris

Entre le jardin des Tuileries et les Halles, découvrez trois cents ans d’histoire homosexuelle au travers des destins d’homosexuels et de lesbiennes, des luttes pour conquérir des droits, ou des différentes pratiques de rencontre selon les époques… Des vies invisibles et pourtant bien présentes, au fil du temps, dans Paris.
 
Cette balade revisite des lieux majeurs de Paris en révélant des moments de vie homosexuelle du 17e siècle aux années 80. Pourquoi les homosexuels devaient-ils faire très attention en draguant au 18e siècle ? Quel rôle la Révolution française a-t-elle joué dans la dépénalisation de l’homosexualité ? Où Marguerite Yourcenar a-t-elle rencontré la femme de sa vie ? Qui était vraiment le frère du Roi-soleil ? 
Au cours de cette visite vous aurez quelques réponses et découvrirez encore d’autres facettes de cet « amour qui n’ose pas dire son nom », ses sociabilités, comme les luttes ou déboires que les homosexuel(le)s ont rencontrés au cours des siècles.
(créé en 2019)